Prolongation du nucléaire: les surprofits d’Electrabel profiteraient à l’État belge
Cette forte hausse des revenus d’Electrabel pourrait aussi profiter à l’État belge, qui capte une partie de la marge nucléaire via la contribution de répartition (une taxe nucléaire variable sur Doel 3 et 4 et Tihange 2 et 3). Ainsi, cette taxe nucléaire, estimée entre 110 et 115 millions pour l’exercice 2021, pourrait monter à 527 millions d’euros au cours de l’exercice 2022, montant à payer en 2023.
L’Echo avance même le chiffre de 680 millions (BIEN 680), sur base d’une estimation réalisée par le gouvernement fédéral. Cette somme pourrait toutefois être revue un peu à la baisse, une fois la dégressivité appliquée.
Ces montants ne prennent pas en compte la redevance fixe de 20 millions appliquée sur Doel 1 et 2.
Le PS (majorité) et le PTB (opposition) annoncent chacun avoir déposé des propositions de loi visant à taxer les surprofits réalisés.